La semaine dernière, j'avais commencé à regarder comment je pourrais me rendre là-bas. J'ai failli désespérer quand j'ai constaté que ça serait compliqué, autant en train qu'en autobus. Le train passe par Montréal. En plus du grand détour, le chemin de fer se rend pas plus loin que Bathurst. Vingt-quatre heures à regarder les arbres défiler qui se terminent par un trajet en taxi d'environ une heure. J'ai tout de suite éliminé la possibilité de l'autobus quand la réceptionniste d'Intercar m'a transféré à une autre femme qui a finit par m'expliquer, après avoir cherché pendant probablement cinq minutes, que je devrais sûrement dormir à Québec, ou à Rivière-du-Loup. Pas une bus qui se rend plus près que Bathurst, encore une fois.
Vendredi soir, j'expliquais à mes parents qu'il y a une carte d'identification étudiante internationale (ISIC) qui permet d'économiser vraiment beaucoup sur le billet de train. C'est au point où même après avoir acheté un billet d'autobus pour un aller-retour entre Jonquière et Québec, parce que c'est l'endroit le plus près où je peux me la procurer, j'économise encore. Je m'attendais pas à ça, mais mon père m'a proposé d'aller me reconduire en voiture à Caraquet, puis de venir me chercher à la fin du stage, le huit mai. Un petit voyage père-fils qui réduit les dépenses et le temps de déplacement à un peu moins de dix heures. Ça fait bien mon bonheur.