mercredi 12 mai 2010

Je suis boulimique


Même si j'ai jamais été un grand amateur de littérature, j'ai toujours trouvé que les livres avaient quelque chose de spécial. Pas comme si c'était une chose vivante, mais presque.

Récemment, j'ai acheté plusieurs livres. Des romans dont j'avais déjà entendu parler, et que je m'étais promis de lire un jour. J'ai l'impression que j'ai fait ça juste parce que je sais que je vais peut-être être longtemps sans avoir l'occasion de lire des livres en français. Présentement, je suis en vacances. J'ai terminé l'école et je ne travaille pas avant le 28 juin, alors j'en profite pour lire.

Je me suis demandé, un moment, pourquoi est-ce que, tout à coup, j'avais aussi envie de tout lire. C'est comme l'angoisse de manquer de quelque chose. Comme une sorte de matérialisme, parce que l'idée, c'est d'emmagasiner les livres dans ma tête.

3 commentaires:

  1. As-tu remarqué que chacun des livres que tu as achetés est d'une nationalité spécifique? Bon, il y a deux fois la France, mais l'un est un recueil de nouvelles et l'autre un roman...

    Quand tu dis vouloir «emmagasiner» des livres dans ta tête, ça me fait réfléchir. Je crois que cette «angoisse de manquer de quelque chose», comme tu dis, témoigne d'une autre, plus profonde, de perdre ta culture de francophone en choisissant de t'intégrer totalement à la culture chinoise. Et on sait comme la francophonie, tu l'as dans la peau...

    Étrangement, justement, je remarque que chacun des livres que tu as achetés a un rapport très puissant avec la langue.

    L'élégance du hérisson a une écriture très intellectuelle, très soutenue, voire exigeante, qui étonne mais subjugue même les plus littéraires d'entre nous;

    Sur la route est écrit dans un registre familier, très spontané et exalté, à l'image de la «beat generation»;

    Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part est très «à la française», avec des expressions justes, percutantes et savoureuses - à condition d'aimer le style!;

    L'ombre du vent se fait très émouvant avec son écriture un peu rêveuse et ses envolées lyriques sur la littérature et les mots;

    Tandis que Nikolski est écrit avec une plume juste, allumée, qui emberlificote tout et partout, une plume somme toute très québécoise.

    Je me rends compte que mon message est interminable, mais ce qu'il est venu du coeur!

    Il faut absolument que tu me donnes tes impressions après tes lectures. Compris?

    :)

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  2. J'ai oublié de les mettre dans la photo, mais j'ai aussi Histoire de ma vie de Lao She, un auteur chinois du début du siècle, et un recueil de poésie que mon tuteur de stage a écrit et qu'il m'a dédicacé.

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  3. Quand je parlais du mélange des cultures... ;)

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