J'avais perdu l'habitude d'être à Jonquière. Je dis ça parce que je suis revenu du Nouveau-Brunswick avec mes parents en fin d'après-midi. Ils étaient venus me trouver à Caraquet. J'ai pu leur faire visiter un peu le coin et leur présenter les gens que j'y ai rencontrés.
Le stage s'est très bien passé. Cette semaine, j'ai demandé au rédacteur en chef de l'Acadie Nouvelle, M. Saint-Cyr, s'il serait intéressé à acheter des textes que j'écrirai en Chine. Il a dit oui. Il aimerait que je lui envoie des portraits, des textes assez humains, pour permettre aux lecteurs de comprendre qui sont les Chinois. Je suis vraiment content.
De retour dans le noir de ma chambre, j'écoute encore la musique qui rappelle de vieilles choses à la seule lumière de l'écran de mon ordinateur. Je suis revenu avec plus d'expérience, mais surtout, plus de souvenirs. Même après seulement cinq semaines, ça m'a fait quelque chose de partir. Je m'ennuie déjà du vent, des planchers qui craquent, du bruit des grillons la nuit et des gens qui ont un accent, moins pressés que ceux d'ici.
Ton texte m'a émue.
RépondreSupprimerSurtout vers la fin...
Je ne me lasserai jamais de te lire.
Si c'est comme ça, je vais continuer. Je l'aurais probablement fait même si personne avait aimé ça, mais je suis content d'avoir des commentaires. J'suis content de savoir que j'écris pas dans le vide.
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