Plus le temps passe et plus j'aime Caraquet. J'ai découvert un endroit cette semaine. Un petit resto qui s'apelle le Café Phare.
Jeudi midi, j'étais au journal et j'étais pas motivé pour pédaler jusque chez moi pour dîner. Ça fait que je suis parti dans le sens inverse, vers le centre-ville. J'arrive devant le restaurant qui est situé dans une vieille maison rouge et j'entre. L'ambiance est particulière. Je m'attendais pas à trouver ça ici. À l'intérieur, il y a des grosses poutres de bois teint en bleu au plafond. Deux des murs sont verts pas foncé, les autres sont couleur crème. On voit que la maison a de l'âge.
La musique qui joue apporte beaucoup à l'ambiance. Des chansons françaises de chanteurs dans le style Charles Aznavour, Carla Bruni et des trucs encore plus vieux que je connais pas du tout. Le menu est écrit sur une grande ardoise accrochée au mur, le saumon est vraiment bon. C'est quelque chose que je me serais plutôt a voir dans un petit restaurant de style urbain-tendance de Montréal ou Québec. J'en dis pas plus là-dessus. De toute façon, j'arriverai pas à tout expliquer ce que je voudrais dire.
Quand on dit que tout le monde se connaît ici, c'est vraiment vrai. Hier j'ai rencontré la femme de Jean-Mari, Johanne. Elle travaille au Café Phare justement, et me racontait que quand je suis venu cette semaine, les gens m'ont remarqué. Apparemment que les employés qui travaillaient dans la cuisine regardaient tous par un trou entre les portes, pis qu'ils se demandaient c'était qui le grand gars que personne connaît, assis dans la salle à manger. J'ai trouvé ça assez comique.
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