mardi 23 février 2010

Tous les chemins ne mènent pas à Caraquet.

C'est officiel, ma chambre à Caraquet est réservée. Dans trente-six jours j'y serai. Je pense avoir réussi à trouver un endroit assez bien situé. Le propriétaire m'a expliqué dans un courriel que la maison se trouvait à deux kilomètres des bureaux de l'Acadie-Nouvelle, et à environ quatre kilomètres de l'épicerie. Ça peut avoir l'air un peu loin, mais il dit qu'il a des vélos et que c'est très agréable sur la piste cyclable, au bord de la mer, à cette période de l'année.

La semaine dernière, j'avais commencé à regarder comment je pourrais me rendre là-bas. J'ai failli désespérer quand j'ai constaté que ça serait compliqué, autant en train qu'en autobus. Le train passe par Montréal. En plus du grand détour, le chemin de fer se rend pas plus loin que Bathurst. Vingt-quatre heures à regarder les arbres défiler qui se terminent par un trajet en taxi d'environ une heure. J'ai tout de suite éliminé la possibilité de l'autobus quand la réceptionniste d'Intercar m'a transféré à une autre femme qui a finit par m'expliquer, après avoir cherché pendant probablement cinq minutes, que je devrais sûrement dormir à Québec, ou à Rivière-du-Loup. Pas une bus qui se rend plus près que Bathurst, encore une fois.

Vendredi soir, j'expliquais à mes parents qu'il y a une carte d'identification étudiante internationale (ISIC) qui permet d'économiser vraiment beaucoup sur le billet de train. C'est au point où même après avoir acheté un billet d'autobus pour un aller-retour entre Jonquière et Québec, parce que c'est l'endroit le plus près où je peux me la procurer, j'économise encore. Je m'attendais pas à ça, mais mon père m'a proposé d'aller me reconduire en voiture à Caraquet, puis de venir me chercher à la fin du stage, le huit mai. Un petit voyage père-fils qui réduit les dépenses et le temps de déplacement à un peu moins de dix heures. Ça fait bien mon bonheur.

mercredi 3 février 2010

Dàjiā hǎo!

J'ai eu mon premier cours de mandarin hier soir. On est un groupe d'environ douze ou quinze personnes. C'est quand même beaucoup. J'avais entendu dire qu'il y a des sessions où il y a même pas le nombre minimal d'inscriptions pour que le cours se donne (8 personnes).

On a commencé pas si doucement. J'ai l'impression que ça va m'être très utile quand je vais arriver en Chine. J'étais assis avec l'autre femme qui a reçu la même bourse que moi, puis on essayait de s'imaginer à l'université, dans deux an. On en revenait pas, c'est trop bizarre. Il faut commencer par apprendre à écrire en pinyin (une écriture utilisant l'alphabet latin) quand on apprend le mandarin, mais à l'université on va devoir écrire en sinogrammes. Ça va clairement être ça le plus difficile, mais j'ai vraiment hâte.