dimanche 17 octobre 2010

Visite de Tianjin

Moi et mes camarades de classes, on a récemment appris que notre bourse d'étude nous permettrait aussi de participer à quelques excursions. C'est comme ça qu'on s'est retrouvé hier à visiter la ville de Tianjin. 

Tianjin, c'est un petit village à côté de Pékin. Juste dix millions d'habitants. C'est comme le Saguenay dans le fond. Non, sans blagues, c'est quand même la cinquième ville la plus peuplée du pays. Ce fut un voyage très bref, puisqu'on a passé une seule journée et qu'il a fallu faire trois heures de routes à l'aller et au retour.

On est arrivé en avant midi vers neuf heures dans le quartier de style italien. Ils ont ça à Tianjin, parce que plusieurs pays occidentaux y ont ouvert des concessions pendant la deuxième moitié du dix-neuvième siècle. Ça fait changement de ce qu'on voit de la Chine habituellement, mais il faut dire que c'est pas nécessairement spectaculaire puisqu'on est pas mal habitué de voir ça. Les chinois eux, par contre, ont l'air de vraiment aimer le décors. On pouvait voir de nombreux couples qui venaient pour prendre des photos pour leur mariage. 



Une autre différence avec Pékin, c'est qu'il y a plus d'espace. On dirait qu'il y a plus d'air qui circule entre les édifices alors on à l'impression que c'est plus propre et moins pollué, à moins qu'on ait simplement eu droit à une belle journée. Il y a plusieurs grands édifices à l'architecture impressionnante dont une grande roue rappelant étrangement le London Eye qui enjambe la rivière.


J'oubliais qu'on a dîné dans un restaurant. C'était comme un buffet chinois, mais en Chine, alors la nourriture était vraiment chinoise, mais pas comme celle des buffets chinois, ni celle des vrais restaurants chinois. Bref, c'était juste un buffet en Chine. J'ai pas vraiment compris comment ça fonctionnait je crois. C'était un peu mal organisé parce que tout le monde devait se battre pour se servir dans les plats d'accompagnement et c'était le cuisinier qui venait te servir à ta table. J'aurais probablement aimé qu'on nous explique un peu mieux comment ça allait fonctionner, mais c'est souvent comme ça ici.

Ensuite, on a terminé la journée en se promenant dans un quartier plus traditionnel chinois tout près du port. Il y avait beaucoup de boutiques ou on pouvait acheter toutes sortes d'objets artisanaux. C'est pas mal tout ce qu'on trouvait là en fait. On a dû retourner à Beijing à trois heures de l'après-midi. C'est un peu dommage, parce que j'ai entendu dire que les édifices de Tianjin étaient encore plus beaux dans les lumières du soir. Ça sera peut-être pour une prochaine fois.

jeudi 7 octobre 2010

Parce qu'on vit toujours dans le passé

À la suggestion de Mme Lemay, une ancienne enseignante, je viens de survoler la version .pdf de la première édition de La Pige de cette année. C'est fou comment ça m'a rappelé des souvenirs. Quand j'y repense, je me rappelle combien on était toujours stressé. On avait toujours mille choses à faire. Quand c'était pas des retours d'appels qu'on attendait, c'était une converse à préparer ou un reportage à monter. On croyait jamais s'en sortir. Pourtant, on finissait toujours par y arriver.

Aujourd'hui, j'ai l'impression que c'était vraiment le bon temps, même si on trouvait toujours quelque chose pour se plaindre. L'ambiance me manque, ou c'est peut-être juste la routine. Marcher dans la neige jusqu'à l'arrêt d'autobus le matin pour passer quinze minutes avec les jeunes qui étudient au Séminaire de Chicoutimi. Arriver dans le pavillon ATM, les écouteurs du iPod bien enfoncés dans les oreilles, s'installer au même ordinateur qu'à l'habitude et commencer à travailler un peu avant d'aller manger un bagel avec du fromage Philadelphia à la cafétéria.

C'est dommage que ça soit souvent quand quelque chose est terminé qu'on prenne pleinement conscience de combien on était bien. Ça doit être notre cerveau qui est fait pour fonctionner comme ça, mais aujourd'hui, j'aimerais dire aux étudiants de profiter des moments passés dans le local de La Pige avant que ça se termine parce que ça passe tellement vite. Aujourd'hui, je suis en Chine et j'ai les blues. Je peux pas retourner à Jonquière et tout retrouver comme avant, mais je peux essayer de profiter des moments que je vis présentement, ici.