mercredi 12 mai 2010

Je suis boulimique


Même si j'ai jamais été un grand amateur de littérature, j'ai toujours trouvé que les livres avaient quelque chose de spécial. Pas comme si c'était une chose vivante, mais presque.

Récemment, j'ai acheté plusieurs livres. Des romans dont j'avais déjà entendu parler, et que je m'étais promis de lire un jour. J'ai l'impression que j'ai fait ça juste parce que je sais que je vais peut-être être longtemps sans avoir l'occasion de lire des livres en français. Présentement, je suis en vacances. J'ai terminé l'école et je ne travaille pas avant le 28 juin, alors j'en profite pour lire.

Je me suis demandé, un moment, pourquoi est-ce que, tout à coup, j'avais aussi envie de tout lire. C'est comme l'angoisse de manquer de quelque chose. Comme une sorte de matérialisme, parce que l'idée, c'est d'emmagasiner les livres dans ma tête.

samedi 8 mai 2010

«When you leave home, you can never come back.»

J'avais perdu l'habitude d'être à Jonquière. Je dis ça parce que je suis revenu du Nouveau-Brunswick avec mes parents en fin d'après-midi. Ils étaient venus me trouver à Caraquet. J'ai pu leur faire visiter un peu le coin et leur présenter les gens que j'y ai rencontrés.

Le stage s'est très bien passé. Cette semaine, j'ai demandé au rédacteur en chef de l'Acadie Nouvelle, M. Saint-Cyr, s'il serait intéressé à acheter des textes que j'écrirai en Chine. Il a dit oui. Il aimerait que je lui envoie des portraits, des textes assez humains, pour permettre aux lecteurs de comprendre qui sont les Chinois. Je suis vraiment content.

De retour dans le noir de ma chambre, j'écoute encore la musique qui rappelle de vieilles choses à la seule lumière de l'écran de mon ordinateur. Je suis revenu avec plus d'expérience, mais surtout, plus de souvenirs. Même après seulement cinq semaines, ça m'a fait quelque chose de partir. Je m'ennuie déjà du vent, des planchers qui craquent, du bruit des grillons la nuit et des gens qui ont un accent, moins pressés que ceux d'ici.